La crise des Gilets Jaunes a exprimé un malaise profond dans la société française. La France des ronds-points a envoyé un message clair : s’il y a des petites villes, il n’y a pas de petites vies. Je suis convaincue que nous pouvons lutter contre ce qui s’apparente à une véritable assignation à résidence dans nos territoires.
Les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. La République des Territoires est une méthode qui permet de solutionner les problèmes au plus proche des citoyens. C’est le message clair que j’ai voulu porter devant le Premier Ministre aux Assises de l’Association des Petites Villes de France.
Dès 2016, la Région s’est lancée dans un vaste chantier de préservation des services publics dans nos territoires.
D’abord sur la mobilité, une priorité dans notre région. L’Occitanie investit dans le ferroviaire et la préservation des petites lignes. Nous avons aussi fait le choix des mobilités vertes avec les cars LiO au bioéthanol.
Valoriser nos petites villes est aussi une nécessité pour l’avenir. Avec 169 contrats Bourgs-Centres qui visent à aménager les territoires selon leurs besoins, la Région s’engage pour rendre attractive les zones péri-urbaines.
Enfin, vivre dans les territoires c’est pouvoir s’y soigner. C’est pourquoi nous avons participé au financement de 85 projets de maisons de santé pluriprofessionnelles.
Une volonté de proximité et de solidarité qui donne corps à la République des Territoires pour assurer l’équité territoriale. Mon ambition est claire : l’Occitanie se doit d’être exemplaire et devenir un modèle à l’échelle du pays. Vous pouvez compter sur ma détermination pour donner à chacun les mêmes chances d’accéder à une vie meilleure.