A la longue liste des inégalités qui perdurent en ce début de XXIème siècle, il en est une qui peut et doit être résolue rapidement. Alors que les écrans se sont immiscés dans nos vies, que nos démarches administratives, nos achats, nos relations sociales se déploient sur Internet quel que soit notre âge et notre lieu de vie, l’accès au numérique devient aussi indispensable que l’accès à l’eau et à l’électricité. C’est aussi un formidable enjeu de développement et d’attractivité économique pour nos territoires alors que la filière numérique représente chez nous 10 000 entreprises et 50 000 emplois. C’est la raison pour laquelle je me suis engagée à donner à tous une connexion numérique de qualité.
Dès 2017, le déploiement du plan Très Haut Débit a été un acte fort. En apportant une aide de 200 millions d’euros aux départements, nous avons permis une plus grande couverture en très haut débit de l’ensemble de la région. Les opérateurs, présents dans les grandes agglomérations comme Toulouse et Montpellier, ne couvrent que 35% du territoire et il revient aux collectivités d’unir leurs forces pour assurer l’égalité entre tous les habitants d’Occitanie. Sans l’intervention publique, les deux tiers du territoire n’auraient pas accès au très haut débit.
Nous venons donc en soutien du plan national France Très Haut Débit pour que l’ensemble du territoire soit couvert d’ici 2022, y compris les zones les plus difficiles à raccorder. Installation de 2 millions de prises, avec un débit multiplié par 10, mais aussi des engagements forts auprès de notre jeunesse : le numérique dans tous les lycées et les centres de formation d’apprentis, l’ouverture d’Ecoles régionales du numérique, à Ramonville, Saint-Gaudens et bientôt à Carbonne, sans oublier l’extension du réseau des Fablabs.
Je suis convaincue qu’investir dans ces technologies de pointe, comme le très haut débit en fibre optique ou la 5G, c’est offrir à nos habitants comme aux entreprises les moyens des’intégrer et de participer pleinement à une société de réseaux, d’échanges et de partages. C’est aussi avec et par le numérique que nous parviendrons à retisser les solidarités humaines et territoriales auxquelles chacun aspire et à redonner à notre jeunesse confiance dans son avenir.