Du 15 au 21 février 2023, j’ai mené une mission de coopération économique au Maroc et au Sénégal.
Ponctuée de rencontres, de découvertes et d’échanges fructueux, cette mission était avant tout un moyen de renforcer les liens de coopération entre le Maroc, le Sénégal et l’Occitanie. Nous partageons des ambitions importantes pour nos territoires.
Ce fut aussi l’occasion de célébrer les dix ans de la Maison de l’Occitanie à Casablanca, et de s’entretenir sur les principaux sujets qui ont façonné cette décennie de collaboration occitano-marocaine.
La gestion de l’eau, un enjeu sans frontières
Le sujet de la gestion de l’eau, abordé lors d’une conférence à l’Institut Culturel Français de Casablanca, a une fois de plus démontré son importance, non sans faire écho à notre futur Plan régional de l’eau.
C’est une thématique cruciale pour tous les territoires, au nord comme au sud du Sahara : j’ai pu le constater à Diama, au Sénégal, où se déroulait la seconde partie de mon voyage. Le barrage de Diama est un modèle de gestion apaisée de l’eau, grâce à la collaboration entre les savoir-faire d’Occitanie et ceux des entreprises sénégalaises. Il permet d’assurer les besoins locaux en eau potable et agricole, tout en prenant en compte les enjeux environnementaux.
Construire ensemble l’avenir du ferroviaire
Je me suis réjouie de constater que mon ambition pour le ferroviaire est partagée par nos partenaires à l’étranger.
La création du TER métropolitain de Dakar est une première en Afrique subsaharienne. Nouveauté mondiale, ses rames embarquent une innovation technologique (RTMS) au service de la ponctualité. Je plaide pour que notre pays investisse plus fortement dans son utilisation, en portant ce sujet lors des négociations en cours des plans État-Régions. Prenons exemple sur nos amis sénégalais en investissant pour l’innovation et le renouvellement de nos infrastructures ferroviaires.
C’est en poursuivant ensemble dans cette voie que nous pourrons atteindre nos objectifs. Le partage d’expériences, de connaissances et de savoir-faire entre les territoires, si éloignés soient-ils, est la clé d’un développement durable et commun.
Cette prise de conscience de la nécessité d’avoir des relations bilatérales basées sur l’équité des
intérêts, est très importante, afin de garantir une coopération permanente.