Le progrès industriel a pendant longtemps façonné notre identité : l’attachement à une usine, un lien à un territoire, une admiration pour un savoir-faire, la transmission d’un geste.
Depuis 40 ans, alors que les usines ne cessent de fermer en Europe et que notre pays a perdu la moitié de ses emplois industriels, on veut nous faire croire que le progrès réside dans une France désindustrialisée et une société de services. Quelle fable, à l’heure où l’ubérisation ne fait que renforcer l’isolement, la perte de confiance et le sentiment de déclassement!
Je crois profondément que le progrès de demain viendra de notre volonté de ré-enchanter l’industrie. Une industrie nouvelle, respectueuse de la transition écologique avec le développement de filières d’avenir comme la chimie verte, l’éolien flottant et l’hydrogène vert. Une industrie porteuse d’emplois qualifiés, dans nos territoires.
C’est ce choix de l’emploi que nous avons fait en Occitanie, l’une des rares régions qui continue à créer des emplois industriels. Des grands groupes comme Airbus, notre fleuron de l’aéronautique, CAF et Alstom créent des emplois viables. Les bassins de Figeac, d’Alès, Béziers, du Gard rhodanien ou Pamiers maintiennent un dynamisme économique dont nous pouvons être fiers. Je n’oublie pas que l’industrie ce sont aussi des PME innovantes comme Steel Electronique, dans mon village de Martres Tolosane, au pied des Pyrénées, spécialisée dans la fabrication d’équipements embarqués sur des satellites d’observation.
Parce que l’industrie et le progrès ont à construire un nouvel avenir commun, nous avons décidé d’organiser le 26 novembre, avec le journal Libération, le Forum de l’Industrie, à l’Hôtel de Région de Toulouse.
Je compte sur vous ce mardi pour défendre notre idée de l’industrie et du progrès.