En réaction à l’attentat terroriste dans le lycée Gambetta d’Arras et en vue de ma rencontre avec le ministre de l’Éducation Nationale, M. Gabriel Attal, j’ai décidé de proposer la mise en place de bornes d’appel d’urgence dans les lycées.
Les Régions ont la charge des lycées et en assurent la construction, l’équipement et le fonctionnement.
Il s’agit aussi de protéger.
Je considère que le fait d’avoir une borne d’appel d’urgence qui soit reliée au commissariat ou à la gendarmerie, avec un renvoi automatique des caméras de vidéoprotection des lycées vers le centre de supervision urbain permettra de prévenir et de protéger au mieux nos établissements scolaires, leurs personnels et les publics qui y sont accueillis.
Cet outil nécessitera une grande articulation et une coopération accrue entre les services éducatifs et les forces de l’ordre, car c’est dans cette optique qu’il faut réfléchir : être le plus attentif et le plus réactif possible !
Grâce à ce travail de coopération et de prévention, il est possible de prévenir au maximum les risques et d’agir en conséquence en cas de menace avérée.
Mais au-delà des solutions et des dispositifs techniques, c’est notre organisation humaine qu’il faut repenser : la formation et l’encadrement des personnels face à ce type de menace, la sensibilisation des élèves et la sécurisation des transports utilisés quotidiennement par 2,7 millions d’entre eux.
Faisons face ensemble.